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 Carrie P. Law (Terminée)

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Carrie Law
Carrie Law
Élu

Messages : 61
Localisation : Londres

Feuille de personnage
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Inventaire: Carrie P. Law (Terminée) Vide
MessageSujet: Carrie P. Law (Terminée) Carrie P. Law (Terminée) I_icon_minitimeMer 9 Avr - 12:05




Rang : élue
Age : 13 ans
Né(e) le 04/12/16
Nationalité : Galloise
Metier : Aucun
Statut :
Ft. Chloe Moretz




Bonjour, je me surnomme Carrie et j'ai la majorité. Je vis en France. Mon niveau RP est somme toute bon.


Histoire
"Les possesseurs de la force sont des monstres, des êtres contre natures. Ils tiennent leurs pouvoir de Satan. Ils sont condamnés à passer l'éternité en enfer. S'ils veulent changer ils peuvent être guéris de leur sorcellerie. S'ils se détournent du mal, ils pourront être normaux à nouveau. Si seulement ils pouvaient essayer et essayer encore si ça ne fonctionne pas. Ce qu'ils sont, ils le sont par choix. Uniquement par choix. "

Je suis née dans une famille très pieuse. Je n'ai jamais rien connu d'autre que Dieu et son amour, et je pensais en être digne, comme ma mère, mon père, et mon frère. Je pensais être normale, et avoir toute ma vie une vie normale. Chaque jour je disais ma prière, le matin, aux repas, et même le soir. Je remerciais pour tout ce que nous avions, pour tout ce qui nous était accordé. Je n'ai jamais, en aucun cas, à aucun moment, été ingrate ou blasphématoire. J'ai toujours été une fidèle exemplaire alors...
Alors pourquoi moi?

"Ce n'est pas pour rien qu'on les nomme les damnés" disait ma mère à chaque fois qu'on entendait des nouvelles de l'empire, "leur âme est corrompu par toute cette sorcellerie, ils sont damnés, car ils se sont détourné de Dieu pour leur sorcellerie. Et même ces jedis, mêmes ces élus, ce n'est pas parce que le nom change qu'ils deviendront bon. Tout cela n'est que sorcellerie. Tachez de rester toujours le plus loin possible de ces monstres".  Quand on est jeune, on ne cherche pas réellement à avoir son propre avis sur la question. Si ma mère le disait, si le prêtre du village le pensait, alors ils avaient forcement plus raison que moi. J'ai grandis, certaine qu'ils étaient tous des monstres, et qu'ils l'étaient parce qu'ils le voulaient. Que ce n'était pas la Force qui les choisissait, mais eux qui allaient à elle. J'ai donc évoluée en sachant pertinemment que j'étais un monstre.  
Depuis toute petite, on m'a appris à détester et rejeter les possesseurs de la Force, qu'importe leur camp, leurs actions ou leurs buts. C'est facile de détester quelque chose de lointain et floue. C'est simple de haïr l'empire, de lui refuser sa légitimité. Ça, on me l'avait appris. Cependant, personne ne m'avait expliquer comment me haïr moi-même. Personne ne savait, et personne ne devait savoir...

J'ignore moi-même quand la Force commença à m'infecter, je crois... Je crois que ça a toujours été là. Ma mère me disait souvent que petite déjà, j'étais différente des autres. C'était léger, discret, mais assez visible pour une mère, bien qu'elle ne trouvait pas les mots. Je passais déjà des heures, assise, à contempler les champs, la nature, un arbre, tandis que mon frère faisait mille et une bêtises. Très vite, j'eus l'étiquette de l'enfant sage et plus occupée par ses pensées que par les jouets.
Pour moi, c'était normal. Je n'ai commencé à prendre conscience de ma différence qu'après mon premier jour d'école. J'habitais dans un tout petit village Gallois, si petit qu'il n'avait qu'une école primaire d'une dizaine d'élève. J'aimais mon petit village, cependant, en tant que fermier, ils nous fallait compter un bon quart d'heure pour le rejoindre, mais les élèves étaient gentils, et ma maîtresse de classe compréhensible. A cette époque, c'était encore assez gentillet, car après tout, est tous un peu bizarre, quand on est petit. Mes notes n'étaient que passablement moyenne, mais mes parents ne s'en offusquaient pas: contrairement à mon frère qui travaillait dur pour devenir banquier avocat, ou autre chose de "classe", moi, j'avais déjà l'intention de devenir fermière, n'imaginant pas ma vie autrement qu'entouré d'animaux, dans la ferme ou j'avais grandis. "On n'a pas besoin d'un diplôme pour élever des poules, quand on vient d'une famille de fermier" disait papa. Peu importe si j'avais du mal avec les maths, je savais prendre soin de la ferme, ça leur suffisait.

Après quelques mois de cours, je commençai à me refermer un peu plus sur moi, tant et si bien qu'après deux ans, je ne parlais tout simplement plus avec les autres élèves, restant dans mon coin et sortant dès que cela été possible. Je commençais à prendre conscience de ma différence. Dans ces conditions et sans surprise, ma maîtresse demanda à voir mes parents. Devant ses remarques ils restèrent stoïque. Je n'avais pas d'ami, et alors? Une semaine plus tard, ils m'offrir Sparkle, mon chien-loup.

Quand  Sparkle est arrivé j'ai commencé à comprendre ma différence. Que j'ai pu mettre un nom dessus, sentant enfin ce lien. Ce lien qui nous lies à tous les êtres vivants. J'ai, pour la première fois, ressentie quelqu'un à travers la Force. Mais ce genre de chose est facile à ignorer, surtout quand c'est aussi faible et tremblant qu'une première fois. Alors j'ai oublié et j'ai fermé les yeux sur cette expérience. Si j'ai passé ma jeunesse à m'ouvrir au monde, me refermant comme une huître quand ce dernier s'ouvrait à moi en retour, je n'avais pas peur, à cette époque. Pas encore.
Sparkle et moi fûmes tout de suite les meilleurs amis du monde. Moi qui aimait passer mes journées dehors, avoir un chien comme compagnie était idéal. Il me suivait partout, et quand je n'étais pas là, il restait, morose, sur le pallier de la maison, jusqu'à mon retour de l'école. J'étais vraiment heureuse avec lui. Je pus même négocier pour qu'il dorme dans ma chambre, installant son tapis près de mon lit.

J'avais aussi un autre ami, à cet époque : mon frère, Erwan. Mais quand il entra en secondaire, nous nous vîmes moins souvent, et puis il n'aimait pas Sparkle qui ne reconnaissait personne d'autre que moi comme son maître, une particularité de la race. Malgré tout, Erwan aimait bien raconter ses journées d'école pendant les repas. Le secondaire le plus proche était à des kilomètres de chez nous, et il fallait compter une heure de trajet pour y aller, mais cela ne semblait pas le déranger. Il nous racontait qu'il y avait autant d'élèves dans sa classe que de personne dans le village. C'est sûr qu'en tant que paysan il avait été plutôt mal accueillie au début, mais mon frère n'était pas du genre à se laisser abattre, contrairement à moi. Il n'a jamais aimé la vie de fermier, il détestait le travail dans les champs et ne rêvait que d'une chose : partir vivre en ville. En quelques semaines, il avait adopté leurs codes vestimentaires et leurs attitudes, et son beau visage aidant, il s'était parfaitement intégré, devenant même plutôt apprécié.  

- Tu verras quand t'y seras, c'est vraiment trop bien. Bien mieux que patauger dans le purin...

Me disait-il sans cesse avec entrain. Moi, je n'y croyais pas. Plus il me parlait de la ville, moins j'étais pressé d'y être. Ce qui m'effrayait le plus c'était la foule. L'idée d'être entouré de centaine de gens m’angoissaient. Je n'ai jamais été à l'aise dans les foules. Trop d'élément, trop de chose à voir en trop peu de temps. Je ne me sentais bien que dehors, les deux pieds dans l'herbe, entouré par le chant des oiseaux, par le vent dans mes cheveux, et avec Sparkle dormant à mes cotés.
C'est là ma seule paix, à cette époque.

A peu près la même année, mes problèmes commencèrent à apparaître. D'abord, ce ne fut rien de plus que des visions. De simple rêve qui laissaient un étrange goût de réel. Je voyais les choses avant qu'elles n'arrivent. Je savais que Sparkle allait attraper un lapin aujourd'hui, que mon père ne rentrerait pas à l'heure à cause d'un pneus crevé,  que mon frère s’encanaillait de plus en plus dans cette grande ville. Il se détournait des enseignements de Dieu pour... Pour des choses plus viles. Mais à qui aurais-je pu le dire? Et puis, moi même je n'étais sûre de rien. Était-ce vraiment des visions? Parfois je me convainquais que ce n'était rien d'autres que des cauchemars.
Les choses changèrent quand, en essayant d'attraper un banal verre, je le fis bouger. Pas de beaucoup, à peine quelques mini-mètres, mais l'eau bougeant à sa surface me fit savoir que je n'avais pas rêvé. J'ai alors, pour la première fois, ressentis cette peur lancinante et douloureuse sur mon estomac.
Elle ne m'a plus jamais quitté.

Je m'éloignais de ma famille. Bientôt, il ne resta plus que Sparkle autour de moi. Essayez de me comprendre: en comprenant que j'étais moi-même une damnée, un monstre, je pris mes distances avec mes parents pour qu'ils ne s'en rendent compte de rien. Je ne voulais pas perdre leur amour, et j'avais tellement peur qu'ils sachent, qu'ils me détestent comme ils avaient toujours détesté chaque manieur de la Force. Alors je l'ai caché, taisant ma peur, mes craintes et mes doutes derrières des sourires de façades et un silence de plomb.  Je passais mes journées dehors, à m'occuper des plantations, des animaux, des champs, puis, quand le soir venait, je m'enfermais dans ma chambre à peine le repas terminé. Je ne parlais plus à personne, et mes parents mirent cela sur le dos d'une crise d'adolescence précoce.
J'aurais donné tout ce que j'avais, à l'époque, pour qu'ils ne sachent jamais la vérité.

A la fin de ma primaire, papa m'offrit un vélo. "Comme ça, tu pourras aller voir tes amis" dit-il, sous-entendant probablement les amis que je me ferai en secondaire, n'ayant absolument aucun ami en primaire. Mes parents commençaient à s’inquiéter devant mon renfermement de plus en plus poussé et l'absence de monde autour de moi. Seul Sparkle entrait encore dans mes bonnes grâces, étant collé à moi de jour comme de nuit. Il m'aimait, même si j'étais un monstre, lui. Il ne me jugeait pas.
Quant à mes parents, ils priaient toujours un peu plus, espérant que tout ce passerait bien pour moi, voulant revoir apparaître la petite fille ouverte et joyeuse d'autre fois. Ils n'essayaient pas de comprendre ce qui n'allait pas, ou plutôt... Je pense qu'ils ne voulaient pas savoir. Tout comme moi, ils avaient peur. Alors pour compenser, on m'offre un vélo rose. Je n'ai jamais aimé le rose. Mais j'ai toujours été une enfant sage et obéissante, et les enfants sages ne contredisent pas leurs parents. Alors je les ai remercié pour mon cadeau et j'ai essayé d'oublier la rentrée qui m'attendait, deux mois plus tard. En vain.

Ce fut encore pire que ce que j'avais prévu. La ville en elle-même était bien plus petite que je ne l'avais imaginé, mais il n'y avait presque pas de terre, que du béton.  Idem pour l'école... Ah, parlons en de l'école. Une centaine d'élève (peut-être même deux), et du bruit, tellement de bruit. Sparkle me manquait. Je ne me suis fais aucun ami les premiers jours. Maman disait que ça viendrait. Erwan disait juste que je n'y mettais pas assez du mien. Il avait probablement raison, alors je fis de mon mieux pour essayer avec un peu plus de volonté.
Ce fut la pire idée que je n'eus jamais eu.

Je ne saurais vous dire comment la situation se retrouva à se dégrader aussi vite, mais en à peine quelques jours, je passai de "fille à ignorer" à "souffre douleur de ma classe". Chaque fois que j'essayais de communiquer, je commettais une bourde les faisant ricaner. Quelque chose de tout bête. Un mot d’argot, une référence a ma paysannerie, un vêtement un peu trop démodé. Des railleries à n'en plus finir, juste parce que je n'étais pas comme eux. C'est alors que j'ai commencé à disparaître. Je me disais fort, tellement fort que je n'existais pas, que j'y arrivais presque.
C'est facile de disparaître, d'appartenir au décor, au point que plus personne ne semble avoir conscience de votre présence... Comme s'ils ne vous "sentaient" pas. Je crois que je voulais tellement, tellement disparaître, que j'ai fini par devenir réellement invisible: pour les autres, pour ma famille, et pour finir, pour moi-même. Cela marcha pendant un temps. Mais on ne peut pas disparaître éternellement, parfois, il suffisait d'une chaise grinçante dans le silence, d'une règle tombante en plein milieu d'une phrase, et tout le monde se rendait soudainement compte que j'étais encore là. Ils trouvèrent ça glauque.  Ils commencèrent à me surnommer le fantôme. Et un mois plus tard, les moqueries laissèrent place aux brimades.

Voulez-vous savoir la vérité dans toute cette histoire? La véritable raison pour laquelle je cessais tout bonnement d'aller en cours. J'avais peur. J'avais terriblement peur, mais pas d'eux: seulement de moi. Parfois, quand la peur, la colère et l'indignation devenaient trop fortes, des incidents arrivaient. Une légère fissure dans le verre, un crayon qui se casse. Rien de bien visible, rien que je ne sois pas capable de cacher. Non, le problème arriva quand le livre que je tenais en main vola et percuta un de mes persécuteurs, alors qu'ils essayaient de m'amener aux toilettes des filles, probablement pour me mettre la tête dans une cuvette. Cela me permit au moins de fuir.
Sous la peur, ma malédiction devenait incontrôlable, je n'avais pas le temps de réfléchir et cela arrivait comme des impulsions, dictaient uniquement par mon instinct. Combien de temps me restait-il, dans ces conditions, avant que mon secret ne soit découvert?
Ne voulant pas connaître la réponse, je cessai d'aller en cours.

Même à la maison, ma vie était devenue un calvaire. Erwan m'en voulait d'être "la fille bizarre", j'avais entaché sa réputation et il me le faisait payer. Œil pour œil...
Vous savez, le corps s'use. Et quand le corps ne protège plus, c'est l'âme qu'on touche, directement. Je n'avais pas encore treize ans mais... J'étais épuisée. Épuisée par les autres, épuisée par mon secret. Épuisé par le mensonge. Je commençais à être à bout de force, fondant en larme sans raison en plein milieu de la journée, et passant des nuits entières sans dormis. Alors, quand mon propre frère s'est retourné contre moi, quand celui qui avait toujours été source d'admiration et de respect a commencé à se montrer belliqueux avec moi j'ai... Craqué.
Ce jour-là, Erwan vint me voir alors que j'étais avec Sparkle à l'orée de la foret. J'avais commencé à passe le plus de temps possible loin de la maison, mes dons devenant proprement incontrôlable à la moindre émotion trop forte, mon contrôle étant proche du néant vu ma dépression croissante.

- T'es contente de toi maintenant? T'as bousillé ma réputation, maintenant ils sont tous en train de me demander si j'suis pas aussi cinglé que toi.

Sur le moment, je n'ai pas su quoi répondre. J'étais hébété, presque mélancolique. Je savais comment ignorer et laisser couler la méchanceté des autres, mais je ne m'étais jamais préparé à ce qu'elle vienne de mon propre frère. Qu'elle vienne de ma propre famille, mon seul réconfort. Je suis restée muette.

- Putain, tu vas arrêter de me regarder comme ça, ils ont raison, t'es vraiment attardée.

Attrapant mon bras, il me poussa vers la foret. J'étais tellement abasourdie que j'en oubliais d'avoir peur.

- Si tu l'aimes tant que ça ta foret, t'as qu'a y rester. Personne veut de toi ici. A cause de toi maman passe ses journées à l'église. Elle pense que dieu peut te sauver. Mais on sait tous les deux qu'c'est faux, hein? Tu t'es toi même condamné.

Mon cœur rata un battement, alors que j'assimilais douloureusement ses paroles qui me blessaient si cruellement. Il me fallut quelques seconde pour à peine bégayer une réponse.

- C-comment ça?

- Oh, miracle, elle parle. Ça va faire quoi? Trois mois que c'est pas arrivé? Cessant l'ironie, il reprit en fronçant les sourcils. Arrête de me prendre pour un con, tu crois que j't'ai pas vu, avec le livre, l'autre fois. T'en as tellement marre de te faire martyriser que tu vendus ton âme au diable. T'as consciente du mal que tu vas faire aux parents, quand ils vont s'en rendre compte? Tu vas les tuer.

Chaque mot qu'il prononçait, chaque parole n'avaient que pour but de me faire mal. Et j'étais là, sans défense face à ses coups qui me laceraient le cœur. Il appuyait là où ça faisait mal exprès. Et il y arrivait si bien. Mes larmes me trahirent, lui prouvant qu'il visait juste.

- P'tain, j'arrive pas à croire que Jack avait raison, t'es vraiment une de ces cinglés magiciens.

- N-non, je... Je voulais pas. Ne dit rien aux parents. J’essaie d'être normale depuis que ça arrive. J-je-J'ai tout fait pour que ça parte, pour qu'il n'en reste rien.  Mais ça reste. Je n'y arrive pas!

- A d'autre, on sait tout les deux que c'est par choix. Si tu le voulais vraiment, du plus profond de toi, tu serais redevenu normal. T'as pas vraiment essayé, parce qu'au fond ça te plaît. T'es pas ma sœur, t'es qu'un monstre.

Mes larmes ne pouvaient plus s’arrêter de couler. Il me faisait si mal, tellement mal. Il me disait ces paroles, ces choses qu'on avait tous les deux appris par cœur pendant des années. Mes propres croyance se retournaient contre moi. La Force n'est pas un don, c'est une malédiction...
Je ne pouvais en supporter plus, j'ai donc fais mine de le contourner pour rentrer à la maison, puisque même ici, je ne pouvais plus m'isoler. Mais mon frère n'était pas de cette avis, et, m’attrapant le bras, il essaya de me retenir.

- J'en ai pas fini avec toi!

- Laisse moi! Lançais-je dans un cri de détresse.

Avant que je ne réalise réellement la porté de mon geste, ma main entama un geste qui l’éjecta violemment en arrière, lui faisant lourdement percuter un arbre, avant qu'il ne s'affaisse contre-ce dernier. Horrifiée, je n’eus même pas le courage de vérifier son état, courant déjà vers la maison, Sparkle sur mes pas.  
Ma mère se leva du  canapé en me voyant arriver, essoufflée, les chaussures pleines de boue. Je l'ai regardé quelques instants, analysant la situation. Si mon frère se relevait, il n'hésiterai pas à dire mon secret, et s'il ne se relevait pas, mon secret serait de toute façon découvert. Le moment que j'avais redouté toute ma vie était là, devant moi.  

- Allons bon, toi tu es encore allée dans la foret. Prends tes bottes quand c'est comme ça, et pose les a l'entrée tu vas salir le tapis.

Je regardais un instant mes chaussures puis, mes yeux se tournèrent vers elle.

- Je sais que les possesseurs de la Force sont des monstres contre-nature mais... Et si ils avaient raison, et si c'était bien elle qui choisissait ses élus?

Soudainement son attitude se fit plus fermée, alors que ses sourcils se fronçaient.

- Arrête avec ces bêtises. Les damnés reste des damnés, s'ils ne veulent pas de toute cette sorcellerie, il leur suffirait de la rejeter. S'ils le veulent vraiment, s'ils se détournaient du mal...

- Je sais maman, je connais par cœur ce qui va suivre. Je le sais mais... Mais si on se trompait? On pourrait avoir faux?

- Je ne sais pas où tu vas chercher des idées pareils, mais si tu as un ami damné, tu as intérêt à ne plus jamais le voir.

- Et si c'était ta fille? Dis-je si fébrilement que pendant un instant, je cru ne l'avoir que pensé.

Je n’étendais plus que mon cœur qui battait tellement fort dans ma poitrine, tandis que j'attendais sa réponse. Je regrettais presque que ces mots soient sortie, et pendant un instant, je restais partagée entre l'envie de remonter le temps pour l'effacer, et l'envie de connaître sa réponse. Pendant un instant, une infime seconde, je gardai espoir. Mais son regard se durcit, ses lèvres se pincèrent. Je ne l'avais jamais vu aussi sévère. Elle savait que je ne mentais pas, et pour la première fois de sa vie, elle pu mettre un mot sur ma "différence"...
La Force.

- Alors je n'ai plus de fille.

C'était trop, tellement trop en si peu de temps. D'abord mon frère, maintenant elle. Ma vie volait en éclat. J'avais tellement mal, soudainement. On aurait pu m'arracher le cœur que la douleur aurait moins forte. Je n'en pouvais plus, émotionnellement à bout. Je suis tombée en plein milieu du salon, dans un cri. Pas un cri de peur ou de douleur, c'était plus... Un mélange de rage et de désespoir. Il n'y avait plus de solution. Il n'y en avait jamais eu. Malgré mes efforts, malgré mes années, ma jeunesse passé à cacher mon secret, ce dernier avait été découvert et toutes ces années à survivre plutôt que vivre n'avaient servis à rien. Ma vie si calme, ma vie si parfaite prenait fin. Pour la première fois de ma vie, je lâchais prise.
Imaginez un pouvoir libéré après des année à le contenir continuellement, même en secret, même en étant certaine que personne ne pouvait me voir. Je me sentais affreusement coupable alors qu'un sentiment libérateur s'insinuait dans mes veines. J'avais l'impression de respirer pour la première fois, mais la violence de ce court moment de répits fut lourd de conséquence.
Je n'avais plus conscience de l'extérieur, ne voyant plus que ma douleur. Ma peine. Ce n'est qu'en entendant la voix de mon père, horriblement dure à mes oreilles, que j'ouvris de nouveau les yeux.

- Dégage d'ici démon.

Levant la tête, je vis une arme braquée sur moi. La vielle carabine qu'il gardait dans sa chambre. Ma mère, elle, se relevait difficilement, se tenant l'arcane qui semblait saigner. Je pris lors conscience de l’état du salon: Table, fauteuil, télévision, tout avait volé contre les murs, tandis que les fenêtres étaient par terre, leur explosion ayant probablement blessé ma mère.
Je n'avais qu'une envie, alors que je regardais cette arme avec colère. Malgré tout mes efforts, ils me haïssaient pour une faute que je n'avais jamais commise. J'avais envie de faire voler cette arme, comme je l'avais fait pour la table. Comme je l'avais fait pour les chaises. J'avais envie de prendre ses débris de verres et de les envoyer sur eux. Ce n'était qu'une impulsion, mais je n'étais plus en état de réfléchir.
Puis Sparkle aboya.

Prenant conscience de l'horreur de mes pensées, je décidais d'écouter ma raison. Je n'avais de toute façon plus rien qui me retenais ici. Je n'avais plus de famille. Plus de maison.

- Je vais prendre mes affaires.

En silence, sans un regard vers eux, j'ai rejoins ma chambre. J'ai pris mon sac à dos, placé quelques vêtements dedans et une couverture, mis mes rares économies, et je suis sortie aussi vite. Je n'ai pas osé lever les yeux du sol, de peur de croiser le regard de mes parents. Ils ne me voyaient plus comme leur fille, juste comme un monstre. Ils n'avaient pas à se sentir coupable de me jeter dehors, dans ces conditions. Je m'étais moi-même damnée, ils en étaient certains...
Si seulement ils avaient pu entendre raison.

Sparkle m'attendait près de mon vélo. J'ai hésité à sourire devant l'ironie de ma situation, mais j'étais tellement fatiguée que je n'arrivais pas réellement à me rendre compte que je quittais ma maison, mon confort, mon futur. Et tout ça pour aller ou? Je l'ignorais.

- Allez Sparkle, on y va.

Montant sur mon vélo, je quittai alors ma maison pour ne plus jamais y revenir. Quelle option me restait-il? Devenir une Damnée, rejoindre les rangs de l'empire était probablement le choix le plus simple, cependant... Je ne voulais pas donner raison à ma famille. Je refusais de me damner simplement parce que j'y était condamnée, étant née du mauvais coté du globe...
Il restait aussi une seconde alternative, complètement folle et probablement irréalisable, mais envisageable : Rejoindre l'alliance. Mes chances de réussites étaient mince, presque nulle, le bas de l’Europe étant bien loin de mon petit village gallois, mais je ne m'étais pas battue tout ce temps contre ma nature pour y céder maintenant. Qu'importe si je suis maudit, je ne leur donnerai pas la satisfaction d'avoir raison.
Quoi qu'il arrive et qu'importe où me guidera la Force : je ne serai pas un monstre.
Caractère

Avez-vous déjà eu l'impression que votre vie tout entière n'était qu'une succession de cauchemars perpétuels. Peu importe votre volonté de vous en sortir, de vous réveiller, vous restez englués dans cette masse informe et noirâtre qui vous maintien fermement dans cet enfer. Et pourtant, malgré tout, le monde continue de tourner, indifférent à votre détresse. Alors vous apprenez à la cacher, quitte à vous oublier en chemin. Vous la pensez banale, normale. Ce n'est qu'une épreuve parmi tant d'autres. Il suffit de serrer les dents, de relève la tête et d'avancer.

Je n'ai jamais été quelqu'un d'extravertie, petite, mon seul ami était mon grand frère, et les choses m'allaient ainsi. Je n'ai jamais cherché à avoir mieux ou plus que ce que je possédais déjà, je me suis toujours satisfaite de la vie simple de ma famille. Je n'ai jamais été aventureuse ou ambitieuse, et encore moins courageuse. A vrai dire, je me voyais déjà reprendre la ferme familiale, comme mon père avant  moi, et comme ma grand-mère avant lui. Une vie simple et insignifiante, mais moi, ça m'allait. Je n'ai jamais imaginé ma vie au-delà des enclos de notre propriété, parce que je n'avais aucune raison de le faire. Je me disais simplement que c'était là mon destin, ce que dieu voulait pour moi. Et c'est tout.
Je n'ai jamais, au grand jamais, voulu devenir un monstre.

Je n'ai jamais été plus intelligente qu'une autre. A vrai dire, il me fallait travailler deux fois plus, ne serait-ce que pour avoir un niveau convenable. Je... J'ai toujours eu des problèmes de concentration. Je percevais les chose différemment que les autres, là ou ils ne voyaient rien, moi j'y trouvais quelque chose de fascinant à regarder. A comprendre. Je ne saurais l'expliquer mais... Tout me semblait répondre à un équilibre fragile, presque imperceptible. Que ce soit le chemin de fourmis ouvrières, dans le vol d'un papillon, ou dans les feuillages d'un arbre, je ressentais cette étrange plénitude. Un bien être constant. Petite déjà, je préférais les animaux aux humains. C'est ainsi que mes parents décidèrent de m'offrir Sparkle. C'étaient des personnes simples, là ou mon attitude inquiétait mes professeurs, eux ne voyaient rien de plus qu'une asociabilité prononcé. Si je préférais les animaux comme amis, alors il suffisait de me donner un chien.
Je n'ai d'ailleurs jamais mangé de viande de ma vie. Petite sans que l'on ne me l'explique, j'avais compris ce qu'était ce qu'on appelait de "la viande"... J'ai toujours pensé que toutes choses, toutes vies, a le droit de grandir, c'est ce que la religions et dieu me laissent penser, alors, même sous les regards agacés de mes parents, je n'ai jamais accepté de participer à ce massacre d'êtres vivants qui, surtout pour quelqu'un comme moi qui préférais les animaux aux humains, me semblait tout simplement inhumain et barbare. Heureusement, je suis d'une famille de fermier, et les légumes n'ont jamais manqués.

Ma primaire c'est à peu près bien passé. Les enfants ignorent facilement ce qui ne leur ressemble pas. C'est seulement en secondaire que ça c'est... Compliqué. On me raillait beaucoup, à cause de ma manie d'être ailleurs. De ma façon de m'exprimer, ou dans celle de me fondre totalement dans le décor. J'étais "trop" invisible. "Trop" bizarre. Mon frère a bien essayé de me protéger, mais quand cela commença à empiéter sur sa propre notoriété, il me tourna tout simplement le dos. Et je me suis retrouvée seule contre leur méchanceté. J'en ai toujours voulu à mon frère, pour cela.
Les adultes n'imaginent jamais à quel point les enfants sont cruels entre eux. "Contrôle toi, ne leur montre pas que tu es un monstre, ne gâche pas ta vie pour eux", je me répétais sans cesse cela alors qu'ils s'amusaient à mes dépends. La vérité, c'est que j'avais plus peur de ce que j'aurais pu leur faire sous le coup de la colère, plutôt que de ce qu'ils auraient pu me faire. Avant la fin de ma première année je fis une phobie scolaire, refusant tout simplement de remettre les pieds dans une établissement de ce type, la peur me tordant le ventre à la simple idée de m'y approcher et mes jambes se bloquant à chaque fois que venait l'heure. J'en étais malade chaque matin, tant et si bien que ma mère abandonna, au bout d'un mois, l'idée de me punir pour me forcer à y aller. Je ne pouvais cependant pas arrêter les cours à onze ans, sans attirer l'attention alors j'ai... Triché. Ils venaient, et je les convainquais qu'il n'y avait rien de bizarre. Que tout allait bien. Ils étaient persuadés que j'étais en cours, c'est tout ce qui comptait.

La... Première fois que c'est arrivée, je me suis contentée de l'ignorer. Ce n'était rien de plus qu'une impression de déjà vu, une sorte de rêve me montrant ma mère se tordant la cheville dans les escaliers. Je suis juste rentrée plus tôt pour l'aider à se relever. Mais il eu d'autres incidents, et bien d'autres encore, plus difficile à cacher... J'ai commencé à m'éloigner même de ma famille, passant le plus clair de mon temps dehors, allant me perdre dans les forets avoisinantes. Tout était préférable à la maison, mais l'école n'était plus une option. Je vous l'ai dit, je n'ai jamais été aventureuse, mais tout était préférable à ce qu'ils s'en rendent compte de ma monstruosité. Je me disais qu'il suffisait de vouloir fort, très fort, de rejeter la Force, pour qu'elle s'en aille. Mais rien n'y faisait, les choses s’enchaînaient, s’amplifiant à une vitesse terrifiante. J'étais horrifiée, et plus j'avais peur, plus je perdais le contrôle. Une boucle sans fin ne pouvant qu'aller en crescendo, car il n'y avait rien, ni personne pour me dire que les choses allaient s'améliorer. Et puis, comment les choses auraient-elles pu aller? Pour ma famille, j'étais un monstre, c'est tout ce que je voyais... Il n'y avait rien de bien, rien de sauvable, dans cette situation. J'essayais de me persuader que je pourrais leur cacher la vérité éternellement, mais au fond de moi, je savais pertinemment vers quel précipice j'avançais inévitablement. Je l'avais vu.
J'ai vraiment fait de mon mieux, j'ai... J'ai vraiment -de tout mon cœur, de toute mon âme, essayé de rejeter cette sorcellerie. Cette aberration. Mais rien n'y faisait, et le problème persistait.

Tout les jours, j'entendais ma famille maudire ces monstres, ces âmes damnées par la sorcellerie, et toutes les nuits, je me couchais, certaines d’être un monstre. J'en ai très vite perdue le sommeil. Et quand bien même je réussissais à dormir quelques heures, je me réveillais en sursaut après d'horribles cauchemars ou ma famille me poursuivait en psalmodiant  le nom du seigneur. Dormir était devenue ma hantise. Mes nerfs étaient à vif. Je sursautais au moindres bruits, devenue craintive, peureuse et pour finir... Dangereuse.
Vous devinez sans mal comment tout cela se termina, n'est-ce pas? Comment l’incident eu lieu, et comment ma vie fut réduite en morceaux...



Dernière édition par Carrie Law le Jeu 10 Avr - 0:41, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Carrie P. Law (Terminée) Carrie P. Law (Terminée) I_icon_minitimeMer 9 Avr - 12:06

Encore une fois, bienvenue et bon courage pour ta fiche :3
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MessageSujet: Re: Carrie P. Law (Terminée) Carrie P. Law (Terminée) I_icon_minitimeMer 9 Avr - 12:22

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: Carrie P. Law (Terminée) Carrie P. Law (Terminée) I_icon_minitimeMer 9 Avr - 19:24

Bienvenue parmi nousssssssssssssssssss !
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MessageSujet: Re: Carrie P. Law (Terminée) Carrie P. Law (Terminée) I_icon_minitimeMer 9 Avr - 22:13

Merci à vous Very Happy Fiche terminée ^^
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MessageSujet: Re: Carrie P. Law (Terminée) Carrie P. Law (Terminée) I_icon_minitimeMer 9 Avr - 23:34

Félicitations, tu es validé(e) !
Le staff de Force Rises te souhaite une nouvelle fois la bienvenue sur le forum !

→ Ton histoire fait 4002 mots, tu as donc gagné 2001 points RP, bravo à toi !

→ Tu peux dès à présent commencer à RP. N'hésite pas à en faire la demande ici.
→ Pense à ouvrir ta fiche de lien ici, ainsi que ta fiche de RP ici.
→ N'oublie pas de bien lire les annexes si ce n'est pas encore fait ! Elles se trouvent dans ce forum.
→ Pense à remplir les champs de profil et à générer ta feuille de personnage, c'est très important pour le bon déroulement du jeu.
→ N'oublie pas de voter régulièrement aux tops-sites, cela permet de gagner des points RP et de faire connaitre le forum.
→ Et bien sûr, nous serons ravis de discuter avec toi sur la ChatBox !

Amuse-toi bien !




PS : Pour la première fiche que je valide de ma vie je dois te dire que j'ai adorer ton histoire, mélanger religion et Force... Magnifique ! Très heureux que tu nous ait rejoint !  Very Happy
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MessageSujet: Re: Carrie P. Law (Terminée) Carrie P. Law (Terminée) I_icon_minitimeJeu 10 Avr - 10:35

Je t'ai ajouté tes points, passe à la boutique à l'occasion Smile
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MessageSujet: Re: Carrie P. Law (Terminée) Carrie P. Law (Terminée) I_icon_minitime

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